Notre volonté écologique de soutien à l’agriculture biologique au sein de la municipalité et de l’agglomération de Blois ainsi qu’au Pays des Châteaux, outre son bénéfice incontesté pour la santé des jeunes Blésois.e.s , est aussi le levier sur lequel compte les maraîchers déjà installés pour tenir, face à la baisse ponctuelle des commandes due à l’inflation des produits alimentaires.
Comme cet article du Monde, en date du 3 mars dernier, le relève, “les professionnels du bio en difficulté confient placer leurs espoirs dans la commande publique, par le biais des cantines d’écoles primaires locales”.
Comme y rappelle Nicolas Orgelet, vice-président d’Agglopolys à la transition écologique, conseiller municipal EELV à Blois et référent du PAT, le programme alimentaire du territoire de « Pays des Châteaux » : « On accompagne déjà 89 communes pour faire appliquer la loi EGalim, soit 50 % de produits de label de qualité, dont 20 % de bio, mais à Blois, le maire [PS] est beaucoup plus ambitieux. »
La ligne que suit la municipalité depuis 2020 et l’engagement de campagne pris alors sous la pression des écologistes de Blois Naturellement, est de remunicipaliser ses cantines à partir de 2024 « pour atteindre 30 % de bio local d’emblée, et 100 % d’ici à 2030 », comme le rappelle la maire-adjointe Hélène Menou, en charge de l'alimentation.
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